
Un premier chapitre qui vous saute à la « gueule » comme une bombe, dommage pour l'auteur, je l'ai dénoncé à la SPA pour maltraitance envers les rats, petites bêtes que j'affectionne.
A partir de là, le lecteur entend le bruit du tictac du compte à rebours et le suspens déferle sans interruption.
Lionel Jonzac, vieux briscard sur le retour du 36 quai des orfèvres, se trouve confronté à ce qu'il y a de pire dans son métier, un collègue entre la vie et la mort et la découverte que la jeune femme trouvée dans les catacombes parisiennes, assassinée et mutilée, est sa nièce Claire.
« Lionel se force à approcher de la table lorsqu'ils se penchent sur les blessures au thorax.
Curieux, murmure le praticien. Vraiment curieux.
Une idée de ce qui a pu faire ça ?
Des dents.
Son assassin l'a mordue ?
Dévorée serait plus exact, mais ce n'est pas l'½uvre d'un homme. La mâchoire est trop petite ? »
Pourquoi ? Par qui ?
Par qui, le lecteur le sait vite et va amorcer une descente aux enfers, plutôt dans les catacombes où Mikael, un marginal qui a dans la tête un Autre, rôde...
« Ce premier meurtre a été son baptême du feu. Une répétition en quelque sorte.
Maintenant l'attend le combat le plus important de toute sa vie. Il doit affronter Lionel Jonzac et l'anéantir. Toute son existence n'a tendu que dans ce but. Aujourd'hui il est sur le point de réaliser ce pour quoi il a vécu, ce désir qui l'obsède depuis des années.
Tuer Lionel Jonzac. »
Evidemment Jonzac ne peut enquêter sur le meurtre de sa nièce, même s'il ne se gêne guère pour marcher sur les plates-bandes de sa cons½ur Nadia Brochard avec qui il a un contentieux.
Mais Jonzac n'a pas fini de découvrir toutes les ramifications de cette sordide histoire et pas sûr qu'il apprécie les poupées russes...
Dans une construction aussi classique que puissante, l'auteur nous engloutit dans les ténèbres de nos angoisses avec une montée en puissance sans faille.
Lecteur vous passerez de l'anxiété à l'angoisse, de l'angoisse à l'épouvante...
Deviendrez-vous cataphile ?
Après avoir refermé ce livre un bon bol d'air pur vous fera du bien.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 07 juillet 2018.
A partir de là, le lecteur entend le bruit du tictac du compte à rebours et le suspens déferle sans interruption.
Lionel Jonzac, vieux briscard sur le retour du 36 quai des orfèvres, se trouve confronté à ce qu'il y a de pire dans son métier, un collègue entre la vie et la mort et la découverte que la jeune femme trouvée dans les catacombes parisiennes, assassinée et mutilée, est sa nièce Claire.
« Lionel se force à approcher de la table lorsqu'ils se penchent sur les blessures au thorax.
Curieux, murmure le praticien. Vraiment curieux.
Une idée de ce qui a pu faire ça ?
Des dents.
Son assassin l'a mordue ?
Dévorée serait plus exact, mais ce n'est pas l'½uvre d'un homme. La mâchoire est trop petite ? »
Pourquoi ? Par qui ?
Par qui, le lecteur le sait vite et va amorcer une descente aux enfers, plutôt dans les catacombes où Mikael, un marginal qui a dans la tête un Autre, rôde...
« Ce premier meurtre a été son baptême du feu. Une répétition en quelque sorte.
Maintenant l'attend le combat le plus important de toute sa vie. Il doit affronter Lionel Jonzac et l'anéantir. Toute son existence n'a tendu que dans ce but. Aujourd'hui il est sur le point de réaliser ce pour quoi il a vécu, ce désir qui l'obsède depuis des années.
Tuer Lionel Jonzac. »
Evidemment Jonzac ne peut enquêter sur le meurtre de sa nièce, même s'il ne se gêne guère pour marcher sur les plates-bandes de sa cons½ur Nadia Brochard avec qui il a un contentieux.
Mais Jonzac n'a pas fini de découvrir toutes les ramifications de cette sordide histoire et pas sûr qu'il apprécie les poupées russes...
Dans une construction aussi classique que puissante, l'auteur nous engloutit dans les ténèbres de nos angoisses avec une montée en puissance sans faille.
Lecteur vous passerez de l'anxiété à l'angoisse, de l'angoisse à l'épouvante...
Deviendrez-vous cataphile ?
Après avoir refermé ce livre un bon bol d'air pur vous fera du bien.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 07 juillet 2018.
chantal-lafon-12, Posté le samedi 07 juillet 2018 05:39
Gilbert Gallerne a écrit : "
"Merci Gilbert, au 19 pour une discussion ;)